martyrisés à Tarse (✝ 304)
C’est une belle légende qui désormais accompagne leur vie. Le juge Alexandre, qui vivait à Tarse, aimait à condamner les chrétiens. Saint Cyr avait à peine cinq ans lorsqu’il se faufila dans le tribunal en criant : "Moi aussi, je suis chrétien." Il courait dans les salles du tribunal et personne ne pouvait le rattraper. Il fallut plus d’une demi-heure pour que le juge mette la main dessus. Devant les exclamations de l’enfant, il lui fracassa la tête contre un mur. Sainte Julitte ou Julienne, la mère de saint Cyr, fut également martyrisée. Leur culte se répandit en Gaule, mais surtout près de Nevers et de Versailles.
La légende de saint Cyr :
" Au IVe siècle après Jésus Christ, en Asie Mineure, Kérikos (Cyr) et sa mère Julitte, tous deux chrétiens, sont fait prisonniers lors de la persécution de Dioclétien. Tentant plus d’une fois de torturer l’enfant, les soldats virent leur cruauté punie. En effet, tous les gestes néfastes visant à blesser Cyr se retournaient, grâce à l’aide de Dieu, contre les bourreaux qui se retrouvaient tantôt brûlés, tantôt ébouillantés ou encore flagellés... Le juge du palais, fou de rage, en vint à attraper l’enfant par les pieds, et avec violence lui brisa la tête contre les marches du tribunal. St Cyr est dés lors l’un des plus jeunes martyrs de la Chrétienté."
Un livre des saints datant de 1742 précise qu’il fut martyrisé à Tarse en 305, effectivement tué par le gouverneur Alexandre en le projetant contre les marches du tribunal où il siégeait parce que Saint Cirq continuait à proclamer qu’il était chrétien alors qu’il contemplait sa mère subissant la torture. Il mourut donc juste avant elle."