Carême 2023 et invitations à de nombreux spectacles locaux en lien avec le Carême et Pâques









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Le diocèse propose de cheminer ensemble pendant ce temps de Carême ...

Péleriner en Carême ! Sortir de chez soi, enfiler ses crampons et marcher ! Le service Tourisme et Loisirs du diocèse d’Angers, vous propose 12 parcours et itinéraires pédestres pour cheminer, prier, méditer, et découvrir des sanctuaires, des chapelles et des abbayes remarquables de notre belle région angevine.

Situés dans différentes parties du diocèse, ces 12 parcours ont été sélectionnés et préparés pour vous, en lien avec les thématiques du Carême : la prière, la charité, le combat spirituel, le silence, le ressourcement, … Chaque semaine, un accueil privilégié est mis en place par les congrégations ou les bénévoles des sanctuaires et lieux à visiter. N’hésitez pas à vous rendre dans ces lieux la semaine indiquée sur le site.

Vous retrouverez pour chaque itinéraire sur le site du diocèse, une page d’explications des éléments remarquables à voir sur les différents lieux. L’itinéraire est également balisé sur l’application OpenRunner afin de faciliter votre marche sans vous perdre en route.

Ces perles de l’Anjou nous attendent. Mettons-nous en route !

Pour entrer en Carême le Père Jean Gaignard, nous propose ce très beau cantique.

Rends-nous la joie d’être sauvés (cliquez)


les paroles du chant (imprimez)
Mercredi des Cendres
Parole et Evangile (cliquez)
Quelle aventure pour moi !

Quelle aventure pour moi !
J’ai porté Dieu.
J’ai entendu de loin : « le Seigneur en a besoin »
et voilà qu’autour de moi tout le monde s’est agité.
Les gens se sont mis à chanter : Hosanna, Hosanna !
Et j’ai porté Dieu.

J’avais entendu dire que Dieu avait besoin des hommes,
mais avait-il vraiment besoin d’un âne ?
Et pourtant, j’ai entendu : « le Seigneur en a besoin »

Et toutes sortes de pensées ont surgi en moi,
les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes
quand ils se sentent repérés par le Seigneur.

Je pensais : ce n’est pas à moi qu’il s’adresse,
Il y a bien d’autres ânes plus grands, plus forts.
Il y a même des chevaux, ce serait tout de même mieux pour porter Dieu.

Je me disais : il va être lourd, trop lourd ce Dieu pour un âne.
J’ai déjà bien assez des fardeaux quotidiens.
Pourquoi ne me laissait-il pas tranquille ?

Je m’insurgeais : d’accord, je suis attaché !
Mais au moins je suis à l’ombre à l’abri des coups et des moqueries
Je n’ai rien demandé.
Qui est-il ce Seigneur pour importuner ceux qui tentent de vivre cachés !

Mais j’avais entendu : « le Seigneur en a besoin »
Et j’avais compris : « j’ai besoin de toi. »
Que faire ? Que dire ?
Je me suis laissé détacher. Je me suis laissé emmener
Et lui, le Seigneur des Seigneurs, s’est fait léger, doux, tendre,
à ce point qu’à un moment j’ai pu croire
que ce n’était plus moi qui portais Dieu mais Lui qui me portait.

Mgr Etchegaray

Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme

Pour lui, l’autre est toujours plus et mieux que ce à quoi les idées reçues, même des sages et des docteurs de la Loi, tendent à le réduire.
Il voit toujours en celui ou celle qu’il rencontre un lieu d’espérance, une promesse vivante, un extraordinaire possible, un être appelé, par delà ses limites, ses péchés, et parfois ses crimes, à un avenir tout neuf.
Il lui arrive même d’y discerner quelque merveille secrète dont la contemplation le plonge dans l’action de grâce !

Il ne dit pas : « cette femme est volage, légère, sotte, elle est marquée par l’atavisme moral et religieux de son milieu, ce n’est qu’une femme ». Il lui demande un verre d’eau et il engage la conversation.

Il ne dit pas : « voilà une pécheresse publique, une prostituée à tout jamais enlise dans son vice ». Il dit : « elle a plus de chance pour le Royaume des Cieux que ceux qui tiennent à leurs richesses ou se drapent dans leurs vertus et leur savoir ».

Il ne dit pas : « celle-ci n’est qu’une adultère ». Il dit : « je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus ».

Il ne dit pas : « cette vieille qui met son obole ans le tronc sur les œuvres du Temple est une superstitieuse ». Il dit qu’elle est extraordinaire et qu’on ferait bien d’imiter son désintéressement.

Il ne dit pas : « ces enfants ne sont que des gosses ». Il dit : « laissez-les venir à moi, et tâchez de leur ressembler ».

Il ne dit pas : « cet homme n’est qu’un fonctionnaire véreux qui s’enrichit en flattant le pouvoir et en saignant les pauvres ». Il s’invite à sa table et assure que sa maison a reçu le salut.

Il ne dit pas, comme son entourage : « cet aveugle paie sûrement ses fautes ou celles de ses ancêtres ». Il dit que l’on se trompe à son sujet et il stupéfie en montrant avec éclat combien cet homme jouit de la faveur de Dieu : « Il faut que l’action de Dieu soit manifestée en lui ».

Il ne dit pas : « le centurion n’est qu’un occupant ». Il dit : « je n’ai jamais vu pareille foi en Israël ».

Il ne dit pas : « ce savant n’est qu’un intellectuel ». Il lui ouvre la voie vers la renaissance spirituelle.

Il ne dit pas : « cet individu est un hors-la-loi ». Il lui dit : « aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ».

Il ne dit pas : « ce Judas ne sera jamais qu’un traître ». Il accepte son baiser et lui dit : « mon ami ».

Jésus n’a jamais dit : « il n’y a rien de bon dans celui-ci, dans celle-là, dans ce milieu-ci… ». De nos jours, il n’aurait jamais dit : « ce n’est qu’un intégriste, un moderniste, un gauchiste, un fasciste, un mécréant, un bigot ». Pour lui, les autres, quels qu’ils soient, quels que soient leur statut, leur réputation, sont toujours des êtres aimés de Dieu. Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme. Il est unique. Il est le Fils unique, de celui qui fait briller le soleil sur les bons et sur les méchants.

Seigneur Jésus, fils de Dieu, aie pitié de nous, pécheurs !

Mgr Albert Decourtray